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Mise en pratique du programme Makaton


Il n’y a pas de «pré-requis» cognitif ou moteur pour pouvoir bénéficier du programme Makaton. On doit cependant déterminer au départ quel est le vocabulaire connu de l’étudiant et observer ses possibilités et ses préférences dans des contextes de vie quotidienne.

L’enseignement est structuré en deux parties :
  • Un enseignement formel où l’on est le plus souvent en situation duelle, le nouveau vocabulaire est introduit lors de ces séquences par groupe de 3 à 5 mots ; on tente de capter l’attention de l’étudiant en signant tous les mots permettant de le solliciter (regarde, donne-moi...). On l’invite à imiter le geste ou on l’encourage. On peut également soutenir cet apprentissage à l’aide d’images préférables à l’utilisation d’objets réels dans un premier temps
  • Un enseignement informel au cours duquel les apprentissages sont d’emblée renforcés en les pratiquant dans la vie quotidienne. Les étudiants qui ne sont pas capables d’utiliser ces signes dès le départ peuvent cependant bénéficier de l’aide fournie par les signes (et les symboles) sur le plan réceptif (compréhension). Ils doivent voir leur entourage utiliser ce système afin de réaliser que cela est signifiant. Quand l’étudiant produit une réponse adaptée en situation, il doit en être félicité.

L’utilisation du Makaton dans d’autres pays


Des centres de références sont actuellement établis aux Etats-Unis?, en Australie, en Nouvelle Zélande, à Hong Kong, au Japon, au Koweït, au Portugal. Il y a également quelques sections locales au Pakistan, au Sri-Lanka?, en Grèce et en Norvège. Le vocabulaire est commun aux différentes cultures bien que quelques changements soient opérés concernant le rôle des membres de la famille, les habitudes culinaires, le climat et la religion... L’adaptation française se poursuit actuellement où la première formation s’est achevée en janvier 1996 sous la direction de M. Walker.

L’utilisation du Makaton en France


Depuis 1996, une cinquantaine de formations ont eu lieu en France accueillant des professionnels (principalement orthophonistes mais aussi psychomotriciens, éducateurs, enseignants spécialisés, psychologues, puéricultrices) et des parents d’enfants présentant des troubles du langage oral.

Certaines de ces formations ont été dispensées au sein d’institutions (pouponnière de Meylan près de Grenoble, IMP à la Roche sur Yon et en banlieue parisienne, un centre pour IMC à Bailly ; deux IME pour enfants autistes à Créteil et Maisons-Alfort? : l’IPPA ;un centre à Deuil la Barre : le Colombier, un service de soins à domicile dans l’Oise ; ces centres accueillant principalement des enfants. Plusieurs formations ont également en lieu dans une structure pour adultes : le centre John Bost en Dordogne.

Toutes ces structures accueillent des patients ayant des pathologies variées : polyhandicaps - retard mental de degré variable - troubles autistiques- trisomie - dysphasie).


Créé par: admin dernière modification: Dimanche 08 dJuin, 2008 [07:47:37 UTC] par admin